Optez pour une méthode d’assainissement écologique !
Le traitement des eaux usées d’un logement peut être réalisé grâce à différents types d’installations :
Notez, par ailleurs, qu’on peut traiter les eaux-vannes séparément, par exemple, en utilisant les toilettes sèches.
Aujourd’hui, nous nous trouvons tous sensibilisés à l’urgence et à la nécessité d’adopter des comportements responsables et plus respectueux de l’environnement.
Si votre logement n’est pas relié à l’assainissement public (tout-à-l’égout), il faudra procéder au traitement de vos eaux usées par vous-même.
Alors, pourquoi ne pas opter pour une méthode écologique ?
L’évacuation des eaux grises par la voie aquatique classique représente la voie la plus rapide qui permet d’éliminer virtuellement nos déchets. Cependant, cette voie présente des effets négatifs sur le milieu aquatique. En ajout, elle ne permet pas de fermer le cycle des divers éléments chimiques qui les composent.
Par ailleurs, on ne trouve pas de système utilisant la voie aquatique qui peut épurer à 100 % les rejets. Même les systèmes les plus performants ne sont en mesure d’épurer qu’une partie de nos pollutions. En outre, plus le système est performant, plus il se trouve coûteux pour l’environnement, en matière de fabrication et de maintenance.
Il devient ainsi primordial d’opter pour la voie du moindre impact sur l’environnement en ajustant notre mode de vie ainsi que nos gestes du quotidien, et non pas au moyen de la voie de la performance technique épuratoire.
Parmi les avantages de l’assainissement écologique, qui nécessite une réalisation correcte, on peut citer :
En termes d’assainissement autonome, il ne s’agit pas seulement d’installer le système le plus performant, mais aussi de se poser des questions sur l’impact de notre mode de vie sur l’environnement.
En effet, lors du rejet de produits polluants, nous devons tous faire preuve de responsabilité de consommateur. Pourquoi ne pas repenser également le principe d’évacuation des toilettes en implantant, par exemple, dans le terrain, un filtre planté ?
Par ailleurs, il faut se poser quotidiennement la question de l’effet des produits que nous consommons sur la nature (fabrication, utilisation et élimination). Soulignons que les eaux grises qui sortent de la cuisine, de la salle de bain ou des WC et de l’usine de fabrication contiennent les substances utilisées en amont. Ainsi, il faut en prendre conscience afin de modifier ensuite notre comportement de consommateur.
Les produits que l’on ne met pas dans les tuyauteries représentent le premier pas positif vers la réduction des effets néfastes sur l’environnement. En effet, consommer sans se soucier de l’impact de nos actions, en jetant dans l’environnement diverses et plusieurs substances toxiques, sous prétexte qu’on dispose d’un système d’assainissement performant, ne représente pas une bonne méthode.
Ce sont des dispositifs compacts qui s’occupent simultanément du traitement ainsi que de prétraitement des eaux usées. Ce système, utilisé dans les pays scandinaves depuis plus de 30 ans, gagne de plus en plus en popularité en France.
Une cuve, qui est divisée en plusieurs compartiments, s’occupe du traitement des eaux usées, et ce, en 3 étapes :
Par ailleurs, on trouve 2 types de micro-stations :
Ce dispositif a de nombreux avantages :
En outre, un professionnel doit veiller à l’entretien de ce type de dispositifs afin d’assurer un bon fonctionnement permanent de l’installation. Notez, en ajout, qu’il faut évacuer les boues une à deux fois par an. Certes, l’entretien peut s’avérer coûteux, toutefois, rappelons que plusieurs fabricants proposent des contrats de maintenance.
Si l’on se limite à la définition donnée plus haut, la micro-station ne représente pas une solution écologique, puisqu’elle exige un apport énergétique extérieur.
Toutefois, le bilan carbone des micro-stations ne se trouve pas plus important que celui de certains autres systèmes “écologiques” :
Les dispositifs d’assainissement non collectif écologiques présentent deux principales caractéristiques :
Regardons ensemble de quoi il est précisément question !
Les diverses solutions d’assainissement écologique :
Les toilettes sèches, comme leur nom l’indique, fonctionnent sans eau. Elles permettent alors d’éviter complètement le problème de l’épuration des eaux usées.
Au lieu d’utiliser une chasse d’eau, ce dispositif est basé sur un réceptacle (placé sous la lunette des toilettes) qui contient de la sciure de bois, à titre illustratif, qui recueille les excréments. Afin que les odeurs ne se propagent pas, il faut recouvrir de matière végétale (copeaux).
Les toilettes sèches présentent plusieurs avantages :
Toutefois, certains inconvénients sont à prévoir. En effet, afin de profiter pleinement de ce système, il faut prévoir un système pour le compost. En ajout, il faut le vidanger régulièrement, soit, une à deux fois par semaine.
Le bambou d’assainissement s’appuie sur le même système que les filtres plantés, toutefois, il est adapté à l’assainissement semi-collectif (plus de 20 équivalent-habitant). En d’autres termes, il est adapté à l’échelle supérieure des collectivités.
Dans le cadre de l’assainissement écologique, ce système permet de transformer une petite station d’épuration, et ce, en une culture de bois de bambou, pérenne et esthétique.
Toutefois, contrairement aux filtres plantés, il ne se trouve pas encore validé par la réglementation. Alors, utiliser une fosse toutes-eaux est nécessaire.
Cela exige de grandes surfaces afin d’implanter plusieurs et différents bassins. Le lagunage des eaux usées est idéal pour les petites collectivités.
Par ailleurs, son principe de fonctionnement est simple : les eaux usées circulent dans des bassins qui sont peu profonds et étanches. Ensuite, les bactéries, générées par des plantes aquatiques (algues…) présentes dans les bassins, permettent de purifier l’eau.
Ce dispositif est relativement encombrant. Il est susceptible d’attirer des moustiques et de dégager des odeurs. C’est pour cette raison qu’on le réserve surtout à l’assainissement semi-collectif.
Il s’agit de l’un des rares dispositifs qui peuvent fonctionner sans fosse toutes-eaux.
Ce dispositif fonctionne, comme vous l’avez certainement compris, grâce aux plantes. Les eaux usées passent à travers plusieurs bassins où sont plantés des végétaux. Les racines de ces végétaux permettent la prolifération des bactéries.
Par ailleurs, ces végétaux peuvent être, par exemple, des joncs ou des roseaux. On apprécie, en outre, leur aspect « esthétique ». En ajout, ils occupent peu d’espace. Cependant, il faut les entretenir régulièrement.
Placé après la fosse toutes eaux ou la fosse septique, ce filtre compact permet d’épurer les eaux qui vont, par la suite, s’infiltrer dans le sol.
Le filtre à coco se compose de copeaux de coco. Ces derniers construisent un milieu parfaitement propice à la prolifération des bactéries.
Mettre en place un système de filtre planté se trouve une solution adaptable pour les particuliers qui ont une maison individuelle. Par exemple, pour les systèmes collectifs et publics, la surface d’emprise au sol ainsi que son coût dépendent principalement de son mode de vie.
Par ailleurs, il faut envisager entre 4 à 5 m2 de filtre pour un coût de 2 700 à 3 700 € approximativement, avec quelques travaux effectués en auto construction pour une famille de 4 membres et qui a un mode de vie écologique.
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