Au début de l’ère industrielle, le mot chaudière désignait un foyer et son échangeur dans de grosses installations de cuisine et de chauffage. Dans son acception moderne, il désigne un appareil (voire une installation industrielle, selon sa puissance) permettant de transférer en continu de l’énergie thermique à un fluide caloporteur (le plus généralement de l’eau). L’énergie thermique transférée (source de chaleur) peut être soit la chaleur dégagée par la combustion (de charbon, de fioul, de gaz, de bois, de déchets, etc.), soit la chaleur contenue dans un autre fluide (chaudière de récupération sur gaz de combustion ou gaz de procédés chimiques, chaudière « nucléaire » recevant la chaleur du circuit primaire, etc.), soit encore d’autres sources de chaleur (chaudières électriques, par exemple). Les chaudières sont aussi bien des systèmes industriels que domestiques. À l’intérieur de la chaudière ce fluide caloporteur peut être soit uniquement chauffé (c’est-à-dire qu’il reste en phase liquide), soit chauffé et vaporisé, soit chauffé, vaporisé puis surchauffé (donc avec passage de phase liquide à phase gazeuse). Définition scientifique : « Système permettant d’augmenter la température d’un fluide caloporteur afin de déplacer de l’énergie thermique ». Définition légale: pour les puissances comprises entre 400 kW et 20 MW : (article R 224-20 du code de l’environnement): l’ensemble corps de chaudière et brûleur s’il existe, produisant de l’eau chaude, de la vapeur d’eau, de l’eau surchauffée, ou modifiant la température d’un fluide thermique grâce à la chaleur libérée par la combustion ; (Décret -649 du 9 juin 2009, art. ) « Lorsque plusieurs chaudières sont mises en réseau dans un même local, l’ensemble est considéré comme une seule chaudière, dont la puissance nominale est égale à la somme des puissances nominales des chaudières du réseau et dont la date d’installation est celle de la chaudière la plus ancienne. »
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