Les impacts environnementaux des transports routiers sont nombreux . Ils regroupent les impacts directs et indirects (éventuellement des séquelles, par exemple du plomb dans l’essence) des véhicules (durant tout leur cycle de vie), et ceux des infrastructures routières. Ils sont locaux (ex : bruit) ou globaux (par exemple sur l’atmosphère planétaire, ce qui nécessite, comme l’a souhaité l’Union européenne, une approche harmonisée et une coopération inter-États, la pollution ne s’arrêtant pas aux frontières et certains pays étant victimes d’une position géographique faisant qu’ils sont traversés par des flux routiers internationaux. L’exposition aux oxydes d’azote semble aussi problématique, mais pourrait peut-être en fait révéler une fragilisation précoce des poumons par les particules ultrafines . Cette pollution à des effets différés, à moyen et long terme Les impacts concernent l’air, l’atmosphère planétaire et le climat et les microclimats, l’eau, les sols, la flore, la faune et la fonge, l’intégrité éco-paysagère, le bruit et la santé publique (problèmes pulmonaires et cardiovasculaires surtout, mais pas uniquement). L’exposition à la pollution particulaire automobile, comme le tabagisme, est un prédicteur de surmortalité et de cancer de l’enfant. Le plus connu du public est la pollution atmosphérique due aux gaz d’échappements, qui cause des maladies respiratoires et contribue au réchauffement de la planète. Selon Jean-Marc Jancovici se basant sur les données de 1999 de l’IEA, le transport routier est responsable de 18 % de la production de CO.
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